« J’ai le cœur énormément peiné quand je mesure la solitude et quand je mesure poids de l’exil, en plus des discriminations qu’ils [mes parents] ont vécu. À un âge maintenant où moi je peux réfléchir à la transmission, non pas de quelqu’un qui sait à quelqu’un qui ne sait pas, mais plutôt dire que j’ai côtoyé un certain nombre de personnes qui ont lutté, qui ont œuvré, qui font que nous-même on a accès à ces droits-là : à mon tour, via cette action, via les personnes qu’on interviewe, via cette parole, ses paroles qu’on collecte. C’est ma pierre à l’édifice. »