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Directement concerné·e ?

Comment peut-on vous soutenir concrètement ?

Si vous estimez ou supposez avoir subi une discrimination, que vous puissiez le prouver ou non, le Collectif KifKif est là pour vous soutenir.

L’accompagnement proposé par le Collectif KifKif a pour objectif de valoriser la victime dans son vécu de discrimination et de l’accompagner dans les démarches de reconnaissance de la négation de ses droits. De plus, le Collectif tend à guider la personne vers une ré-appropriation de sa capacité d’agir.

Pour toute information complémentaire ou pour prendre RDV, contactez-nous !

Des professionnel·les
à votre écoute, à votre rythme

Accueil, écoute active, accompagnement, conseil, orientation vers un réseau de professionnel·les bienveillant·es et qualifié·es (avocat·es, juristes, médecins, psychologues…) constituent la première palette de services que nous vous proposons.

Pour le Collectif KifKif, il est essentiel de travailler avec la disponibilité des personnes concernées et dans le respect de leurs rythmes et temporalités, sans les brusquer ou chercher à imposer des rendez-vous.

Ainsi, le Collectif KifKif informe, guide et conseille, mais place toujours le libre choix des personnes au cœur de sa démarche.

Faire face et agir

Dans un second temps, les rencontres et échanges avec d’autres personnes concernées, la participation à des actions collectives ou encore la mise en récit de votre vécu sont autant de propositions que nous mettons en œuvre  pour vous permettre de conscientiser, puis de résilier, une expérience de discrimination.

En fonction de votre situation et de vos besoins, nous prendrons le temps de vous donner des ressources pour faire face et agir, le plus dignement et sereinement possible.

Un accompagnement complet à travers trois modalités

L’axe accompagnement et écoute des victimes de discriminations se déroule selon trois modalités : la reconnaissance des faits, l’accompagnement social, le soutien psychologique.

1) L’objectivation et la qualification des faits : bien plus qu’être entendue, il est capital que la personne se sente reconnue comme ayant subi un traitement indigne.

2) La médiation sociale : Cela consiste à soutenir dans les démarches administratives et juridiques. Selon les besoins, la personne peut être orientée vers des partenaires sur les difficultés annexes, notamment en matière de santé.

3) Le soutien moral et psychologique : celui-ci se décline notamment à travers la participation à un groupe de soutien par les pairs, la participation à des ateliers bien-être, ou encore la participation aux différentes activités de l’association qui permettent le développement du pouvoir d’agir.

Ne restez pas seul·e !

Nous savons qu’il n’est pas toujours facile d’aller vers de nouvelles personnes lorsque l’on se sent humilié·e, en détresse ou victime d’injustice. Pourtant, il est indispensable de ne pas rester seul·e !

Si nous nous proposons pas de solution miracle, déposer votre parole dans un lieu où la qualité de l’écoute et la compréhension de vos émotions sont garanties peut déjà contribuer à alléger une partie des souffrances que peuvent produire les situations de discrimination.

Rappel

Par discrimination liée à l’origine, nous entendons ici un traitement non-équitable et/ou défavorable en raison de la perception de votre origine ethnique, de votre couleur de peau ou de votre religion (réelle ou supposée). Pour être caractérisée juridiquement comme une discrimination, ce traitement défavorable doit être réalisé par une personne ou une institution faisant autorité dans le cadre de l’accès à ces différents domaines :

  • Emploi et stages,
  • Éducation et formation,
  • Logement,
  • Santé,
  • Loisirs,
  • Services publics et privés.

Les discriminations ainsi définies sont punies par la loi et peuvent faire l’objet d’un recours en justice.

Au-delà des paroles et des comportements blessants, les discriminations sont des actes directs ou indirects qui bloquent l’accès à certaines places, biens ou services et produisent des effets concrets sur la vie des personnes qui les subissent.

Si les préjugés et les propos racistes ou xénophobes sont à l’origine des discriminations, ils ne constituent pas des faits discriminatoires à proprement parler (aux yeux de la loi)… Mais ce n’est pas une raison pour ne pas en parler ! En effet, les impacts psycho-sociaux des propos et des comportements de ce type sont réels et parfois destructeurs.

Parler de discrimination, ça revient quasiment à parler de son intimité. Parce que ça nous blesse au plus profond de nous-même. On a du mal à en parler, mais une fois que le mal est fait, que l’on a franchi le cap d’en parler, je pense qu’on en parle plus facilement après vis-à-vis de n’importe quel public, et ça, ça me soulage quelque part. Et quand on a le retour des personnes qui nous entendent, c’est déjà une satisfaction, c’est réparateur.

  • Aïssatou, personne accompagnée
    devenue bénévole
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