Les testeurs se font passer pour un propriétaire ayant des exigences discriminatoires sur la base de critères raciste.
En 2020, c’est un nouveau protocole d’enquête qui est mis en place pour répondre aux limites pointées lors de la précédente enquête. Par téléphone, auprès de 44 agences de la Métropole, les testeurs se font passer pour un propriétaire ayant des exigences discriminatoires sur la base de critères raciste. Les appels sont enregistrés et donnent donc à entendre les réactions orales des professionnel·les de l’immobilier face à cette demande discriminatoire.
Il en ressort que 2 professionnel·les sur 3 cautionnent ou admettent ce type de discrimination, voire prodiguent des conseils au propriétaire lui permettant d’éviter certains profils de locataires, alors que la loi leur impose de refuser ces demandes et/ou de les décourager.
Si ces testings ne donnent pas lieu à des poursuites judiciaires pour le moment, l’objectif est d’abord de provoquer une prise de conscience pour faire évoluer les pratiques vers une « moralisation » des usages.